A la rencontre d’Aminata DIARRA, spécialiste UX/UI design et graphisme web

  1. Bonjour Aminata, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et nous expliquer comment vous vous êtes spécialisée dans l’UX/UI design et le graphisme ?

Mon parcours professionnel a débuté avec un BTS SAM en alternance chez EDF, suivi d’un Bachelor en Marketing Digital et Social Media, toujours en alternance mais cette fois-ci auprès de l’Association Montessori de France en tant que chef de projet junior marketing digital et communication.

Je créais déjà des sites pendant mes années de BTS et de Bachelor. Mais il me manquais un aspect très important lors de la conception d’écrans. Avoir une approche user centric (centré sur l’utilisateur).

Pour affiner mes compétences en conception d’interface, j’ai participé à un bootcamp intensif en UX/UI design à Paris, ce qui a renforcé ma passion pour ce domaine. Actuellement, je suis en Master double cursus, combinant l’UX/UI design et chef de projet digital. J’occupe en parallèle un poste de graphiste et d’UX/UI designer en alternance chez Care Fitness.

  1. Quelles sont vos passions ?

Mes passions sont variées, mais je trouve une véritable inspiration dans les voyages et les échanges culturels. J’aime découvrir de nouveaux horizons et élargir mes perspectives.

J’ai déjà eu le plaisir de voyager à Malte, Dubai, New York, Minorque, et je prévois de m’envoler vers de nouvelles destinations prochainement.

Sportive dans l’âme, j’ai pratiqué de nombreux sports tels que le rugby, le surf, le vtt, la plongée sous-marine, et d’autres activités qui me permettent de repousser mes limites. J’aime découvrir et tester de nouvelles choses, je pense que c’est essentiel pour comprendre ce qu’on aime vraiment.

  1. Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans le domaine de l’UX/UI design et du graphisme ?

Pour moi, l’UX/UI design va bien au-delà de l’esthétique. C’est une démarche centrée sur l’utilisateur, qui vise à créer des expériences significatives et intuitives. J’apprécie le processus de conception, qui mêle créativité et recherche pour répondre aux besoins des utilisateurs.

Par ailleurs, j’aime particulièrement participer à la mise en œuvre d’un projet tout au long de son cycle de vie, et c’est pourquoi j’aimerai continuer de collaborer avec des structures nécessitant un accompagnement complet pour leur stratégie digitale.

  1. Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontée en tant que spécialiste en UX/UI design ?

En tant que spécialiste en UX/UI design, mon plus grand défi est souvent de convaincre les clients de l’importance de placer l’utilisateur au cœur de leurs projets. Ce n’est pas l’expérience du client qui prime mais celle de son utilisateur.

Quant au métier en lui-même, l’UX/UI est relativement récent en France et souvent confondu avec d’autres métiers. En effet, notre travail va au-delà du rendu final, et il est important de ne pas négliger les tests utilisateurs, les ateliers centrés sur l’ergonomie, etc.

“Pour moi, l’UX/UI design va bien au-delà de l’esthétique. C’est une démarche centrée sur l’utilisateur, qui vise à créer des expériences significatives et intuitives”

  1. Pouvez-vous partager avec nous un projet d’UX/UI design sur lequel vous avez travaillé et dont vous êtes particulièrement fière ?

Je suis fière de participer à l’aventure BlueFrance, une start-up axée sur l’amélioration de l’hydratation grâce à nos arômes naturels pour eau. Ce projet incarne ma vision de repousser les limites du design pour créer un impact positif.

En tant que chef de projet et UX/UI designer chez Blue, je m’occupe du pilotage et du suivi des différentes étapes du projet.

Je mène également le travail de conception de maquette des plateformes digitales à savoir une landing page et une application qui permettra de suivre le taux d’hydratation de l’utilisateur grâce à un formulaire mais également de lui faire des recommandations pour l’utilisation de nos arômes.

👉  Vidéo maquettes de la future application BlueFrance

  1. Quelles compétences pour être un bon UX/UI designer ?

Pour être un bon UX/UI designer, je crois qu’il est essentiel d’avoir de l’empathie, de la curiosité et un sens aigu de la responsabilité. Il est également important de savoir prendre des décisions éclairées et de rester ouvert aux nouvelles idées et aux retours des utilisateurs.

  1. Quelles sont les tendances émergentes en matière d’UX/UI design auxquelles vous êtes attentive ?

Je suis attentive aux évolutions de l’UX/UI design, notamment en ce qui concerne l’intégration de l’intelligence artificielle et des technologies immersives. Je suis également intéressée par les tendances en matière de personnalisation et d’accessibilité.

  1. Comment voyez-vous le rôle de l’UX/UI design dans la promotion du numérique en Afrique ?

Bien que je n’aie pas encore eu l’opportunité de travailler en Afrique, je suis convaincue que l’UX/UI design peut jouer un rôle crucial dans la promotion du numérique sur le continent. De par mon engagement avec l’APNA, j’espère pouvoir collaborer avec des professionnels sur place.

  1. En tant que membre de l’APNA, comment intégrez-vous les principes de l’UX/UI design dans vos projets au sein de l’association ?

Mes compétences en UX/UI design et en marketing digital sont précieuses pour optimiser le site web de l’association et créer une expérience utilisateur fluide. Je participe également à l’élaboration de la charte graphique de l’APNA et de ses événements stratégiques.

  1. Comment envisagez-vous de contribuer à la promotion du numérique en Afrique ?

Je pense que ma triple casquette métiers (UX/UI design, graphisme web, marketing digital) me donne une vision à 360° des missions axées sur le digital.

En parallèle, je travaille actuellement à une refonte du site web qui devrait voir le jour dans quelques mois.

  1. Enfin, quelles sont vos aspirations pour l’avenir du numérique en Afrique et comment l’APNA peut-il y contribuer ?

Je suis optimiste quant à l’avenir du numérique en Afrique et je crois que l’APNA peut jouer un rôle crucial dans cette évolution. En collaborant avec des professionnels locaux et en partageant nos connaissances, nous pouvons créer un écosystème numérique dynamique et inclusif sur le continent.

  1. Un dernier mot ?

Restez l’affût, le meilleur est à venir sur l’APNA alors rejoignez-nous dans cette aventure passionnante !

L’Open Source : Un levier pour l’évolution numérique en Afrique, malgré les disparités nationales

L’Afrique, continent en pleine mutation numérique, connaît des avancées technologiques rapides qui transforment ses sociétés et ses économies. Toutefois, cette transition n’est pas uniforme et les disparités entre les différents pays sont significatives. Face à ces défis, l’Open Source émerge comme une solution prometteuse, offrant des opportunités adaptées aux besoins spécifiques de chaque nation africaine.

L’open source

L’Open Source est une approche dans laquelle le code source d’un logiciel est accessible au public. Cela permet à quiconque de consulter, utiliser, modifier et redistribuer le logiciel selon les termes d’une licence spécifique. Cette approche favorise la transparence, la collaboration et l’innovation, car elle permet à un large éventail de développeurs de contribuer aux projets et d’adapter les logiciels à différents besoins. 

Des exemples concrets de projets open source d’envergure mondiale :

  • Le noyau Linux, largement utilisé et customisé par différentes distributions telles que Debian, Fedora, Ubuntu, et bien d’autres, offre une base stable et flexible pour les systèmes d’exploitation.
  • Android, un système d’exploitation Open Source, est utilisé sur plus de 2,5 milliards d’appareils à travers le monde, offrant une plateforme mobile ouverte et adaptable à une multitude de besoins.

Les avantages :

Les avantages de l’Open Source en Afrique sont nombreux :

  • Accessibilité et coût
  • Adaptabilité et personnalisation
  • Collaboration et partage de connaissances

Les problématiques du numérique en Afrique :

  1. Une infrastructure limitée

Selon l’Internet Society, le taux d’adoption d’Internet en Afrique atteint 43 % depuis décembre 2021. Cependant, il existe des disparités significatives entre les différentes régions. En Afrique centrale, près de 39 % de la population n’a pas accès à une couverture haut débit mobile, tandis que ces chiffres sont respectivement de 16 % en Afrique de l’Ouest, 13 % en Afrique de l’Est et 12 % en Afrique australe. Cette disparité entrave la diffusion uniforme des technologies numériques à travers le continent.

2. Manque de compétences techniques :

Il est essentiel de reconnaître l’écart croissant en matière de compétences numériques entre différents pays africains. Tandis que des nations telles que le Nigeria et le Kenya bénéficient d’une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine des technologies de l’information, d’autres pays souffrent d’une grave pénurie de compétences numériques. Cette disparité entrave l’adoption et la progression des solutions numériques innovantes dans ces régions.

Selon un rapport de la SFI, il est prévu que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Toutefois, il est alarmant de constater que seulement 5 à 10 % de ces besoins étaient satisfaits en 2023, comme annoncé lors de l’ouverture des 12e Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA) par son président.

Comment l'Open Source peut aider à l'évolution numérique de l'Afrique :

  1. Éducation et formation : Les disparités en matière d’éducation et de formation numériques nécessitent une approche différenciée. Les pays plus avancés peuvent soutenir la formation et le développement des compétences numériques dans les pays moins avancés grâce à des programmes de coopération et de mentorat. Par exemple, le Rwanda a lancé des initiatives de formation en ligne en collaboration avec des universités étrangères pour combler le fossé en matière de compétences numériques.
  2. Développement local : Encourager le développement local de solutions Open Source adaptées aux besoins spécifiques de chaque pays africain est essentiel. Des initiatives telles que la création de centres d’innovation technologique et de hubs numériques locaux favorisent l’émergence de solutions innovantes, développées par et pour les communautés africaines.
  3. Collaboration régionale et internationale : La collaboration entre les pays africains et avec la communauté internationale est essentielle pour surmonter les disparités numériques. Des partenariats stratégiques entre les pays africains peuvent favoriser le partage de ressources, de connaissances et d’expertise, stimulant ainsi le développement numérique à l’échelle régionale. De plus, la coopération avec des organisations internationales et des partenaires du secteur privé peut fournir un soutien financier et technique pour la mise en œuvre de projets numériques innovants.

Des organisations telles que Open Source Community Africa (OSCA), comme Code for Africa (Cfa) entre autres, jouent un rôle crucial dans l’éducation, l’encadrement, la diffusion d’informations et la réalisation de projets à fort impact pour le développement socio-économique et civique des Africains.

Conclusion :

L’Open Source offre une voie prometteuse pour surmonter les défis du numérique en Afrique, en dépit des disparités nationales. En favorisant l’accessibilité, l’adaptabilité et la collaboration, l’Open Source peut contribuer à l’émergence d’une Afrique numérique inclusive et innovante. Pour exploiter pleinement ce potentiel, il est essentiel de reconnaître et de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque pays africain, tout en favorisant la coopération régionale et internationale. En investissant dans l’Open Source et en encourageant l’innovation locale, l’Afrique peut réaliser son plein potentiel dans l’ère numérique en cours.

Sources

A la rencontre de Youssouf MAIGA, Expert DevOps et Co-fondateur de l’APNA

Photo de Youssouf Maïga responsable partenariat APNA

Passionné par l’IT depuis son plus jeune âge, il fait ses premières armes dans l’univers des opérations et celui du développement, pour aujourd’hui évoluer dans un domaine qui allie le meilleur de ces 2 mondes : le DevOps.

Pour nous parler de cette approche qu’il décrit comme une réelle « culture », nous sommes allés à la rencontre de Youssouf MAIGA, expert DevOps et co-fondateur de l’Association pour la Promotion du Numérique en Afrique (APNA).

Bonjour Youssouf, peux-tu te présenter : quel est ton parcours, quel est ton domaine de prédilection ? 

J’ai toujours été attiré par les métiers techniques, j’ai suivi un parcours classique, un baccalauréat scientifique, une licence en science mathématique et informatique puis une école d’ingénieurs. Je suis diplômé de l’école supérieure d’ingénieurs de Rennes (ESIR) avec pour spécialisation les systèmes d’informations.

Durant mes années estudiantines, en parallèle de m’essayer au développement, j’ai pu œuvrer dans le monde associatif, notamment lors de mes trois premières années universitaires au Maroc, durant lesquelles j’ai été chargé de communication de l’Association des Maliens puis vice-président et président des Confédérations des Etudiants Etrangers.

Un parcours riche qui m’a amené à travailler après mes études dans le monde de la prestation de service informatique pour des grands opérateurs télécom (Orange, KPN), puis automobile avec une expérience au sein du groupe Stellantis, pour finir dans le monde bancaire dans lequel j’évolue toujours aujourd’hui chez le Crédit Agricole.

Je travaille au sein d’une équipe transverse sur le cycle de vie des logiciels, de la conception au déploiement. Une fonction qui me permet de m’épanouir dans une approche DevOps soit l’alliance de mes 2 domaines de prédilection.

Pourquoi avoir choisi le DevOps ?

Dès plus mon jeune âge, je me suis passionné par l’IT et tous les sujets qui l’entourent, j’étais souvent la première personne vers laquelle se tournaient mes proches dès qu’ils avaient un problème informatique !

Mon intérêt pour le développement est venu au fil de mes études, et c’est à travers des rencontres enrichissantes que j’ai découvert le DevOps. J’ai été tout de suite captivé par cette approche qui représente selon moi l’élément central de toute la chaine de production, et permet l’interaction avec l’ensemble des parties prenantes.

Peux-tu nous en dire plus sur cette approche ?

Tout d’abord permettez-moi un petit retour en arrière, historiquement dans le monde du logiciel les développeurs évoluaient d’un côté et de l’autre côté les opérationnels (ops) avaient pour mission de déployer le code pour les utilisateurs finaux.

Les objectifs étaient différents avec des développeurs à la recherche d’innovations et d’évolutivité et des opérationnels plus pragmatiques aspirants à plus de stabilité des environnements. Cette organisation en silos ne permettait que peu d’interaction et de communication.

Plus qu’une simple démarche, la culture DevOps est née pour supprimer ces barrières et permettre à ces deux mondes de travailler en totale synergie.

Quelle est la chaine de production entre développeurs et Ops, peux-tu nous décrire les étapes de cette chaîne ?

La chaîne de production entre les développeurs (Dev) et les Opérations (Ops) est souvent appelée la chaîne d’intégration et de déploiement continu (CI/CD), qui est une pratique courante dans le développement logiciel moderne.  On distingue deux parties dans la chaine de production :

La phase CI (soit continuous integration) qui correspond à la conception de l’application, incluant des phases de vérification et de qualification et la production de livrables appelés aussi « Artifacts ».

Ce ou ces artifacts sont envoyés à l’autre partie, la CD (continuous deployment) afin qu’elle puisse déployer l’application dans des environnements de pré-production et de production.

Il existe de nombreux outils associés aux différentes étapes de cette chaîne mais j’aurais l’occasion de vous en dire plus lors d’une prochaine publication via l’APNA 😉.

Il est important de souligner que le DevOps ne se limite pas à la chaine CI/CD, il englobe également toutes les phases d’analyse des besoins des clients, de la planification de projet, du monitoring (surveillance des applications), de la chaine de support aux utilisateurs et tous les aspects collaboratifs et de feedback entre les différentes équipes.

“Je pense très sincèrement que l’éducation est la clé de notre évolution en tant que société, et je suis plus qu’enthousiaste à l’idée d’apporter ma contribution à travers le développement de l’APNA”

Comment devenir DevOps ? Existe-t-il des formations spécifiques ? Quelles sont les compétences requises ?

Le DevOps est relativement récent sur le marché, c’est donc un créneau sur lequel beaucoup d’ingénieurs en informatique, et en administration système se sont positionnées.

Niveau académique, il existe des parcours DevOps dans certaines écoles d’ingénieurs et quelques universités avec des Master dédies.

Des programmes de formation professionnelle, des bootcamp et des certifications spécifiques DevOps sont également disponibles, comme la certification AWS Certified DevOps Engineer, la certification Docker Certified Associate, etc.

L’association 10.000Codeurs dont je suis adhérent professionnel organise des formations pour les jeunes africains dans divers domaines du numérique y compris le DevOps.

En matière de profils, il est important de posséder des soft skills tels que le sens du collectif, du partage, la capacité d’écoute, et bien sûr des compétences techniques en langage de programmation, principalement Linux, mais aussi une bonne connaissance de certaines méthodologies, agiles et des pratiques de développement logiciel telles que CI/CD (Intégration Continue / Déploiement Continue), ainsi qu’une compréhension approfondie des principes de la gestion de la configuration, du déploiement et de la surveillance des applications.

En résumé, devenir DevOps nécessite une combinaison de formation académique, d’auto-apprentissage et de développement de compétences techniques, de collaboration et de compréhension des processus. Il est également crucial de rester à jour avec les évolutions technologiques et les meilleures pratiques du domaine.

Quels sont les bénéfices de la culture DevOps ?

En premier lieu, elle permet une meilleure synergie entre les équipes, mais aussi la réduction du temps de développement et du facteur risque.

Il existe de nombreux autres avantages : l’indicateur TTM (time to market) est réduit, la sécurité est optimisée grâce à des techniques permettant de réduire les potentielles vulnérabilités, ainsi que de meilleurs testings. La qualité globale s’en voit améliorée.

Quelles sont les bonnes pratiques ?

Il me semble essentiel de souligner l’hétérogénéité des niveaux qu’il peut exister dans les équipes. Pour les bonnes pratiques, Il faut revenir aux fondamentaux du DevOps qui se résument en cinq lettres, « CALMS », un acronyme anglais pour Culture, Automation, Lean, Measurement, and Sharing :

  • Culture : Elle implique un changement de mentalité au sein de l’organisation, favorisant la collaboration, la communication transparente, la confiance mutuelle et l’acceptation du risque et des échecs.
  • Automation : Elle concerne l’automatisation des tâches répétitives et manuelles tout au long du cycle de vie du développement logiciel, y compris le déploiement, les tests, la gestion des configurations, etc. Il est important pour les équipes d’identifier les éléments à automatiser selon le contexte du projet et de faire des choix technologiques en fonction des forces et des faiblesses des ressources.
  • Lean : Le principe Lean, inspiré des méthodes de gestion de la production, est appliqué dans DevOps pour éliminer les gaspillages, optimiser les processus et améliorer la productivité. Cela implique l’identification et l’élimination des goulots d’étranglement et des inefficacités dans le processus de livraison logicielle.
  • Measurement : Tout est métrique, tout se mesure et cela consiste à collecter des données pertinentes tout au long du processus DevOps pour évaluer les performances, identifier les domaines d’amélioration et prendre des décisions basées sur des données. Cela peut inclure des métriques telles que le temps de déploiement, la fréquence des déploiements, le temps de résolution des incidents, etc.

Sharing : Le partage est essentiel pour favoriser la collaboration et l’apprentissage au sein de l’organisation. Cela implique de partager des connaissances, des compétences, des outils et des bonnes pratiques entre les équipes de développement, d’exploitation et d’autres parties prenantes.

Quelles évolutions envisages-tu dans ce domaine ?

Le DevOps étant perçue différemment d’une entreprise à l’autre, l’accent est souvent mis sur la partie automatisation. Mon souhait serait d’endosser un rôle de leader dans le domaine et diffuser cette culture DevOps au plus grand nombre d’organisations.

Comment est venu l’idée de fonder l’APNA pour lequel tu es également Responsable Partenariats ?

Au Mali mon pays d’origine, il m’est souvent arrivé d’échanger avec des personnes de mon entourage passionnées par l’IT mais en manque de moyens et de ressources sur place.

De ces discussions a émergé l’idée de contribuer à un projet qui ferait la promotion du digital sur le continent, sans avoir la nécessité d’aller à l’étranger ou de dépenser une fortune pour accéder aux technologies numériques.

Il y a des talents en Afrique qui ne demandent qu’à ce qu’on leur donne les moyens de réaliser leur potentiel, c’est la raison pour laquelle nous avons pris l’initiative avec un groupe d’amis unis par la même aspiration, de fonder l’APNA (Association Pour le Numérique en Afrique).

J’ai souhaité également endosser le rôle de Responsable Partenariats pour plusieurs raisons notamment la possibilité de rencontrer différents acteurs du monde digital mais aussi partager et transmettre.

Sortir de ma zone de confort technique et aller à la rencontre de partenaires, échanger, communiquer avec des contacts au chemin différent est un point d’apprentissage et d’enrichissement au quotidien.

Comment souhaites-tu contribuer à l’évolution de l’APNA ?

A travers mes contacts en France ou à l’international, mes différentes expériences, tout particulièrement sur le plan de la formation je pense avoir des choses à apporter. J’ai en effet déjà été formateur et intervenant pédagogique pour des lycéens leur donnant des cours de soutien en mathématiques.

Je pense très sincèrement que l’éducation est la clé de notre évolution en tant que société, et je suis plus qu’enthousiaste à l’idée d’apporter ma contribution à travers le développement de l’APNA.

Un dernier mot ?

En dernier mot, je souhaite encourager chacun à suivre l’APNA et à envisager l’adhésion. Nos ambitions ne pourront être pleinement réalisées sans l’engagement précieux de bénévoles. Je suis convaincu que de grandes réalisations attendent notre association dans un avenir proche.

L’Association pour la Promotion du Numérique en Afrique est un mouvement qui a pour but de promouvoir activement l’adoption et l’intégration des technologies numériques en Afrique, en mettant l’accent sur l’éducation, l’innovation, l’inclusion et la collaboration.

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